sĂĄbado, 25 de abril de 2020

PENDANT QUE NOUS SOMMES À LA MAISON, REGARDONS LA MUSIQUE ET ÉCOUTONS UN TABLEAU! đŸŽšđŸŽ”

Nous allons profiter de la relation entre la musique et la peinture.
Voici mon choix: 
Henri Matisse et Igor Stravinsky
La danse et la musique 
Le chef de file de ce mouvement, Henri Matisse, dĂ©clare en 1908 «Ce Ă  quoi j’aspire avant tout, c’est l’expression. Il m’est impossible de copier la nature de maniĂšre servile – il me faut l’interprĂ©ter et la soumettre Ă  l’esprit du tableau» (Matisse, La Grande Revue, 25.12.1908)
Au Salon d’Automne de Paris en 1905, Louis Vauxcelles, critique d’art, devant une salle rĂ©unissant les coloristes les plus outranciers, la dĂ©nomma «La cage aux fauves».
C’est de cette appellation moqueuse qu’est nĂ© le nom du courant artistique qui simplifie les moyens ; il abandonne la perspective illusionniste ; il emploie des couleurs fortes et pures. Ce groupe, baptisĂ© «les indĂ©pendants» est dĂ©libĂ©rĂ©ment hors des rĂ©fĂ©rences acadĂ©miques.









Il prend ses distances de l’Ecole classique, du rĂ©alisme qui reproduit fidĂšlement la nature, et de l’art visuel impressionniste, qui s’attache Ă  l’instant. Cet art n’est, ni une imitation servile, ni une invention arbitraire. C’est une perception de la nature, qui s’exprime de maniĂšre instinctive, parfois violente. Les Fauves empruntent beaucoup aux Arts Premiers.
Les artistes cherchent ainsi une authenticitĂ© que les conventions acadĂ©miques semblaient avoir Ă©touffĂ©es. Ils trouvent dans ces Ɠuvres autres, une Ă©nergie premiĂšre, vitale. L’essentiel est donnĂ© dans la simplification des formes. C’est l’origine du Fauvisme.










Le sacre du printemps

PaĂŻen, visionnaire, scandaleux… Tels sont les qualificatifs donnĂ©s au Sacre du printemps, qui fĂȘte ses 107 ans. Ballet issu d’une collaboration entre le compositeur Igor Stravinsky et le chorĂ©graphe Vaslav Nijinski, sa crĂ©ation eut lieu le 29 mai 1913 au ThĂ©Ăątre des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris, sous la direction de Pierre Monteux.


Sous-titrĂ© «Tableaux de la Russie paĂŻenne», Le Sacre du printemps se dĂ©roule en deux parties, sans vĂ©ritable histoire ni intrigue : «L’adoration de la terre» puis «Le sacrifice». Le public assiste Ă  un rite paĂŻen cĂ©lĂ©brant l’arrivĂ©e du printemps en Russie, et au cours duquel une jeune adolescente est cruellement sacrifiĂ©e pour remercier les dieux.

Un bon gros scandale Ă  1913, c’est la cinquiĂšme saison des Ballets russes de Serge de Diaghilev. RĂ©putĂ©e dans toute l’Europe, la troupe ne s’attend pas au scandale provoquĂ© par Le Sacre au soir de sa premiĂšre, et qui marque Ă  jamais l’histoire de la musique.

La chorĂ©graphie de Nijinski fait scandale, tant les codes de la danse classique en sont Ă©loignĂ©s. Sacrifice humain, vieillards souffreteux... le public de la bonne sociĂ©tĂ© parisienne est choquĂ© par tant de bestialitĂ©, et les chroniqueurs se moquent d'une sauvage «danse des CaraĂŻbes» oĂč l’on rampe «Ă  la maniĂšre des phoques».



La musique de Stravinsky rompt avec le passĂ© par son abandon du lyrisme et un certain archaĂŻsme, celui du passĂ© paĂŻen de la Russie. Paradoxalement, cela lui permet d’explorer un monde musical nouveau, sauvage et cruel, mais toutefois trĂšs savamment construit. La partition multiplie les nouveaux rythmes, Ă  un, deux, trois et cinq temps. Ces rythmes inhabituels pour la musique occidentale et encore plus pour la musique de ballet sont aussi un dĂ©tournement en forme d’hommage (parfois grinçant) Ă  la musique folklorique slave.



¿POR QUÉ MÚSICA?

Este blog estĂĄ dedicado a mis alumnos y alumnas del Instituto CHRISTINE PICASSO, y a todas las personas interesadas en el apasionante y ma...